À partir des noms collectés dans la rubrique « L’Action française au champ d’honneur », nous mettons à disposition cette base de données pour compléter vos recherches généalogiques.
Nos propres recherches s’étendent à un corpus de sources plus exhaustif et s’appuient sur le croisement des données avec les archives militaires du site Mémoire des hommes. Notre étude repose donc sur une base de données constituée à partir de trois sources primaires. Dans un premier temps, nous avons recopié les 1082 listes de noms établies par Maurice Pujo et Jules Challamel dans la rubrique « L’Action française au champ d’honneur » entre le 29 août 1914 et le 2 novembre 1920, directement consultables sur Gallica.
Dans un second temps, nous avons compensé l’absence de vingt listes non numérisées[1], en retranscrivant les données présentes dans l’ouvrage Les Morts de l’Action française (1921) de Jules Challamel[2]. Cet ouvrage a amplement permis de compléter les lacunes et de délimiter le nombre de morts pour la France.
Dans un troisième temps, nous avons listé les individus figurant dans le livre Tombeaux (1921) de Maurras[3].
À ce stade, il est important de préciser que toutes les personnes citées ne sont pas forcément adhérentes de la ligue ou lectrices de L’Action française. En effet, certains individus ont jugé que le fait d’arme d’un proche, avec ou sans parenté, pouvait être une source de prestige pour le cercle intrafamilial mais aussi, digne de figurer au champ d’honneur de l’Action française. Ces listes de noms témoignent d’abord de la sociabilité d’Action française au lieu d’être un pur mémorial circonscrit aux militants et cadres du mouvement.
Les individus dont nous avons été incapables de relier l’identité avec la base de données Mémoire des hommes sont catégorisés comme « réputé mort pour la France ». Un individu dont le nom revient plusieurs fois n’est décompté qu’une seule fois et c’est l’avis de décès qui prime sur tous les autres motifs de recensement[4].
[1] 1914 : 9 novembre ; 1915 : 10 janvier, 17 février, 21 février, 2 avril, 4 avril, 13 avril, 4 mai, 6 mai, 13 juillet, 4 septembre ; 1916 : 17 mai, 21 mai, 24 mai, 30 mai, 31 mai, 1er juillet, 20 juillet ; 1917 : 14 mai, 28 juin.
[2] Jules Challamel, Les Morts de l’Action française, 1921, 416 p.
[3] Charles Maurras, Tombeaux, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1921, 352 p.
[4] Exemple : Un individu qui serait blessé, tué puis décoré de façon posthume peut être mentionné trois fois dans la rubrique L’Action française au champ d’honneur. C’est l’avis de décès qui prime dans notre décompte.
à consulter depuis un ordinateur pour un affichage optimisé. les liens nécessitent d’être divisés lorsque l’individu est cité dans plusieurs numéros du journal.