18 septembre 1889 à Saint-Julien-du-Sault (Yonne) – mort pour la France le 18 juillet 1915 à Lachalade (Meuse).
Léon Roudault est le fils de Louis Marie Juste Roudault, notaire, et de Marie Gabriel Renard, sans profession[1]. Clerc de notaire et ligueur de la section d’AF à Sens (Yonne), il effectue son service militaire à partir du 3 octobre 1910, à l’école normale de gymnastique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne)[2]. Le 25 septembre 1912, il est envoyé dans la disponibilité et peut reprendre sa carrière. Lorsque la guerre débute, il est incorporé au 89ème RI le 9 novembre 1914. Promu caporal le 6 avril 1915, il est tué le 18 juillet suivant et fait l’objet d’une citation posthume à l’ordre de la brigade datée du 24 juillet : « Volontaire pour placer des défenses accessoires en avant d’une tranchée de première ligne située à cinquante mètres de l’ennemi, fut frappé mortellement au moment où, son travail terminé, il revenait vers sa tranchée »[3]. Sa dépouille est inhumée provisoirement au cimetière de la Maison forestière au carrefour du Four-aux-Moines, et définitivement au cimetière de Sens, le 19 novembre 1920. Titulaire de la croix de guerre, il est honoré de la médaille militaire le 3 avril 1920[4].
[1] Acte de naissance n°22 de Paul Marie Léon Roudault du registre des naissances de l’année 1889 de Saint-Julien-du-Sault, Archives départementales de l’Yonne, 5 Mi 839/12.
[2] L’Action française, 17 août 1916.
[3] Registre matricule de la classe 1909 du n°1 au n°500 de Sens, Archives départementales de l’Yonne, 1 R 712.
[4] Paul Schaumann, Livre d’or des anciens élèves du lycée de Sens, Sens, Société générale d’imprimerie et d’édition, 1925, p. 36.