12 novembre 1884 à Compreignac (Haute-Vienne) – mort pour la France le 20 décembre 1916 dans le 15ème arrondissement de Paris.
René Lambert est le fils d’Achille Marie Lambert, percepteur en contribution, et de Jeanne Ursule Eliane Hilleret, sans profession[1]. Le 4 décembre 1902, il s’engage volontairement dans l’armée pour quatre ans. Incorporé au 129ème RI, il est promu caporal le 26 septembre 1903 puis sergent-fourrier le 16 novembre 1906 avant de basculer dans la réserve de l’armée active le mois suivant. Devenu employé de commerce, il se marie le 18 avril 1911 dans le 3ème arrondissement de Paris avec Marie Octavie Alice Jacquard, employé de commerce, dont il a deux filles[2]. Mobilisé au début de la Première Guerre mondiale, il passe au 22ème RI en janvier 1915 puis est transféré au 80ème RI au mois de mars[3]. Il est sévèrement blessé le 2 mai 1915 à Perthes-les-Hurlus alors qu’il occupait un entonnoir de mine à quinze mètres des Allemands. Touché par des éclats d’obus, René Lambert souffre de plaies multiples des membres inférieures ainsi que d’une fracture du rocher entraînant une paralysie faciale. Après vingt mois de souffrances, il succombe à ses blessures à l’hôpital militaire de Buffon. L’Action française salue la mémoire de cet « ancien et fidèle ami de l’AF », de Livry-Gargan (Seine-et-Oise)[4].
[1] Acte de naissance n°51 de René Lucien Jean Lambert du registre des naissances de l’année 1884 de Compreignac, Archives départementales de la Haute-Vienne, 3 E 47/7.
[2] Acte de mariage n°347 de René Lucien Jean Lambert et Marie Octavie Alice Jacquard du registre des mariages de l’année 1911 du 3ème arrondissement de Paris, Archives de Paris, 3M 214.
[3] Registre matricule de la classe 1904 du n°501 au n°1000 du 3ème bureau de la Seine, Archives de Paris, D4R1 1264.
[4] L’Action française, 21 janvier 1917.