13 juin 1892 à Bois-d’Amont (Jura) – mort pour la France le 16 mars 1915 à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne).
Georges Lacroix est le fils de Jules Jacques Ambroise Lacroix, cultivateur, et de Marie Julie Lacroix, sans profession[1]. Venu très jeune à la cause royaliste, il devient président des Camelots du Roi de Molinges (Jura) et exerce le métier de tourneur sur bois[2]. Le 1er juillet 1913, Georges Lacroix est condamné par le tribunal de Saint-Claude à vingt francs d’amende pour feu allumé à distance non réglementaire. Il est incorporé au 170ème RI à compter du 10 octobre 1913 comme soldat de 2ème classe. Pendant la guerre, il est censé être envoyé en traitement au Val-de-Grâce pour subir une opération chirurgicale devant l’éloigné du front pendant un moment. Il y renonce pour retrouver ses camardes et meurt au combat de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus le 16 mars 1915[3].
[1] Acte de naissance n°10 de Georges Paul Aimé Lacroix du registre des naissances de l’année 1892 de Bois d’Amont, Archives départementales du Jura, 3E/10968.
[2] L’Action française, 6 juillet 1915.
[3] Registre matricule de la classe 1903 du n°1501 au n°1695 de Saint-Claude, Archives départementales du Jura, Rp1452.