8 janvier 1893 à Comines (Nord) – mort pour la France le 12 septembre 1916 à Combles (Somme).
Pierre Vandewynckèle est l’aîné d’une famille de dix enfants dont le père est Auguste Benjamin Alfred Marie Vandewynckèle, industriel, et la mère, Marie Louise Caroline Lesaffre, sans profession[1]. Il fait ses études au collège de Florennes en Belgique comme condisciple de Gabriel Tailliez et de Henry Boyer de Bouillanne. Engagé volontaire pour une durée de trois ans, il intègre le 21ème RD à partir du 1er octobre 1912. Promu brigadier le 6 novembre 1913, il participe aux premiers combats en tant que cavalier. Il est rétrogradé le 17 novembre 1914 par le capitaine commandant le groupe cycliste de la 3ème division de cavalerie, puis renommé brigadier le 15 juin 1916[2]. Sur sa demande, il rejoint le 8ème RI onze jours plus tard. Pierre Vandewynckèle est finalement tué à l’ennemi le 12 septembre 1916 à l’assaut de la tranchée de l’Hôpital au bois d’Anderlu. Il avait crayonné ces quelques mots sur un billet retrouvé sur son corps : « En cas d’accident, prévenir l’Action française, 17, rue de Caumartin »[3]. Il demandait également à ce que ses frères et sœurs, ainsi que ses camarades du 21ème RD soient avertis. Son sacrifice est honoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec étoile de bronze ainsi que de la citation suivante : « Caporal plein d’entrain, d’initiative et de bravoure. A fait preuve du plus grand courage au bois d’Anderlu, où il fut tué le 12 septembre 1916 »[4].
[1] Acte de naissance n°9 de Pierre Benjamin Marie Clément Chrysole Vandewynckèle du registre des naissances de l’année 1893 de Comines, Archives départementales du Nord, 1 Mi EC 152 R 003.
[2] Registre matricule de la classe 1913 du n°501 au n°1000 de Lille, Archives départementales du Nord, 1 R 3149.
[3] L’Action française, 12 novembre 1916.
[4] Collection des « Amis de Comines », Archives municipales de Comines.