12 octobre 1887 à Baurech (Gironde) – mort pour la France le 26 juillet 1916 à Verdun (Meuse).
André est le frère de Louis Laville de Lacombe, président des Camelots du Roi de Bordeaux[1]. Il est élève de l’école libre de Saint-Joseph-de-Tivoli dès sa plus tendre enfance. Passionné des patronages catholiques, il s’investit pleinement dans ces œuvres[2]. En juin 1907, il s’engage volontairement dans l’armée pour une durée de trois ans, au 74ème RI. Il est promu caporal le 15 janvier 1909 avant de passer dans la réserve[3]. Rappelé à l’activité, il est incorporé au 20ème RI[4]. Blessé une première fois au poignet, dès le début de la guerre, aux environs d’Étain (Meuse), il est évacué et mis au repos pendant une année. Après sa convalescence, il regagne le front et tombe en brave le 26 juillet 1916 dans un assaut à la baïonnette. Une citation à l’ordre de la division souligne son caractère vaillant : « Brave caporal qui ne craignait pas de monter debout sur le parapet pour mieux tirer sur l’ennemi. Tué glorieusement le 26 juillet 1916 ». Il est décoré de la croix de guerre et de la médaille interalliée 1914-1918.
[1] L’Action française, 18 septembre 1916.
[2] Livre d’or de l’école libre de Saint-Joseph-de-Tivoli, Bordeaux, Impr. Wetterwald frères, 1921, p. 166-169. [consulté le 23 mai 2024 sur 1886 (Université Bordeaux Montaigne – RES 17877)]. Disponible sur : https://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/
[3] Registre matricule de la classe 1906 du n°1 au n°500 de Bordeaux, Archives départementales de la Gironde, 1 R 1228.
[4] Tableau d’honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, Paris, Le Fare, 1921, p. 563.