2 août 1878 à Talence (Gironde) – mort pour la France le 13 octobre 1914 à Noyelles-lès-Vermelles (Pas-de-Calais).
Fils d’Arthur Noailles, greffier en chef du tribunal de 1ère instance de Bordeaux, et d’Esther Clais, Louis Noailles grandit dans le pays bordelais. En 1898, il débute comme clerc de notaire avant d’entreprendre de nombreux voyages[1]. Quatre ans plus tard, il séjourne en Angleterre, en 1903 il passe par Paris et en 1906 il rentre quelque temps à Bordeaux mais repart au mois de septembre en direction du Canada. Louis Noailles pousse même jusqu’à la côte ouest en habitant à Seattle aux Etats-Unis en septembre 1907. Finalement, il revient au Canada comme secrétaire-traducteur à la Chambre des Communes d’Ottawa au Canada, à partir de novembre 1909[2]. Familier de l’AF, il se passionne pour la lecture de La Politique religieuse (1912) de Charles Maurras. À l’appel de la mobilisation générale, il rentre dans son pays natal et combat comme sergent au 144ème RIT. Il est tué prématurément le 13 octobre 1914.
[1] Registre matricule de la classe 1898 du n°2001 au n°2500 de Bordeaux, Archives départementales de la Gironde, 1 R 1139.
[2] L’Action française, 2 novembre 1914.