13 décembre 1892 à Colombes (Hauts-de-Seine) – mort pour la France le 25 septembre 1915 à Aubérive (Marne).
Louis Ponçon est le fils d’un couple de marchands épiciers formé par Lazare Ponçon et Marie Gales[1]. Devenu employé de bureau, il épouse Yvonne Angèle Henriette Marguerite Géjou, manutentionnaire, le 6 janvier 1912 dans le 10ème arrondissement de Paris. Le couple a un fils en avril 1915. Au début de la guerre, il est incorporé le 11 août 1914 au 115ème RI. Le 2 janvier 1915, il passe au 315ème RI. Louis Ponçon meurt pour la France le 25 septembre 1915 à Aubérive. Son sacrifice lui vaut d’être distingué de la médaille militaire avec une citation à l’ordre de la 7ème division le 10 octobre 1915 : « Agent de liaison du chef de section des mitrailleuses, parti vaillamment à l’assaut avec son officier, est revenu sur ses pas pour saisir une pièce dont le porteur venait d’être tué, reparti une deuxième fois en avant, a été tué à son tour avant de parvenir jusqu’à la tranchée allemande »[2]. L’Action française communique qu’il s’était converti au royalisme par la lecture du journal et qu’il s’était procuré Kiel et Tanger et Enquête sur la monarchie dans les tranchées[3].
[1] Acte de naissance n°436 de Louis Jean Ponçon du registre des naissances de l’année 1892 de Colombes, Archives départementales des Hauts-de-Seine, E NUM COL N1892.
[2] Registre matricule de la classe 1912 du n°5000 au n°5500 du 3ème bureau de Seine, Archives de Paris, D4R1 1693.
[3] L’Action française, 3 décembre 1915.