VIGNON (Pierre)


22 novembre 1887 à Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône) – mort pour la France le 27 août 1917 à Durtol (Puy-de-Dôme).

Pierre vignon
© L’Illustration

Fils de parents négociants, Pierre Vignon est appelé au service militaire en 1904 tandis qu’il passait une licence ès sciences. Le 7 octobre 1905, il rejoint le 99ème RI[1]. Il est tour à tour promu caporal puis sergent en 1906 et enfin, sous-lieutenant de réserve en décembre 1909[2]. Il se marie le 7 avril 1913 à Aubenas (Ardèche) avec Hélène Marie Bechetoille dont il a une fille. Lorsque la guerre éclate, il est rappelé à l’activité comme lieutenant au 3ème RZ. Blessé à la bataille de Quennevières (Oise) par un éclat d’obus aux reins le 6 juin 1915, il reçoit la Légion d’honneur le 15 juin avec cette citation honorifique : « Grièvement blessé à la tête de sa troupe en escaladant les tranchées ennemies »[3]. Il est soigné à Paris à l’hôtel Lutetia[4]. Décoré aussi de la croix de guerre avec palme, Pierre Vignon est finalement rayé des cadres de l’armée du fait de sa blessure de guerre, le 22 janvier 1917 et se retire à Annonay (Ardèche) du côté de la colline du Montmiandon. Il perd sa femme le 16 juillet un mois avant sa propre mort des suites de ses blessures[5]. Il s’éteint le 27 août 1917 au sanatorium du château de Durtol.


[1] Registre matricule de la classe 1907 du n°501 au n°1000 de Lyon Central, Archives départementales du Rhône, 1 RP 1111.

[2] Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (L2714017).

[3] « Le tableau d’honneur de la guerre » dans L’Illustration, planche 372.

[4] L’Action française, 28 juin 1915.

[5] Ibid., 26 septembre 1917.


, ,