17 août 1881 à Vernou-en-Sologne (Loir-et-Cher) – mort pour la France le 29 juin 1917 à Esnes-en-Argonne (Meuse).
![Gontran De Witte](https://lafauchampdhonneur.fr/wp-content/uploads/2025/01/Gontran-de-Witte.png)
Gontran de Witte est le fils aîné d’Adrien Raymond Alexandre Marie de Witte, capitaine attaché à l’école supérieure de guerre, et de la baronne Marie Justine Casimire Marguerite de la Celle, propriétaire1. Étudiant en sciences en 1901, il décide d’entreprendre une carrière militaire à l’image de son père devenu général. Le 16 novembre 1902, il est incorporé au 9ème RC puis est transféré au 1er RH le 19 janvier 1903. Au mois de mai 1903, il est promu brigadier et même brigadier fourrier quatre mois plus tard. Promu maréchal des logis le 10 décembre 1903, Gontran de Witte souffre d’une première chute à cheval, au cours d’un service de vaguemestre, le 5 septembre 1904. L’examen médical révèle une entorse tibio-tarsienne et une contusion à la partie antérieure du genou gauche. Le 15 mai 1905, il renouvelle son engagement dans l’armée pour une durée de trois ans et suit les cours de l’école d’application de cavalerie en qualité d’élève officier entre avril 1907 et février 1908. Au cours de cette formation, il fait une chute à cheval le 21 octobre 1907, à l’instruction du cadre, qui lui provoque des contusions de l’épaule droite et du bras droit. Rétabli, il est promu sous-lieutenant au 19ème RD le 1er avril 1908. Le rôle de porte-étendard lui est même confié le 25 septembre 1909. En avril 1911, Gontran de Witte est élevé au grade de lieutenant avant d’être mis en non activité pour infirmités temporaires et rayé des contrôles en juin 1911. Rappelé à l’activité le 13 juillet 1913, il est affecté au 24ème RD et participe aux premiers combats de la Grande Guerre. Il est porté disparu le 29 juin 1917 au quartier du Bec près de la cote 3042. Il est retrouvé mort le 17 septembre 1917 dans un trou d’obus, et inhumé le jour même dans le cimetière de Bothelainville3. Sa mort fait l’objet d’une citation à l’ordre de l’armée : « Attaqué par des troupes de grenadiers ennemis accompagnés de lance-flammes, a su, par son énergie et son ascendant moral sur ses hommes, faire s’organiser rapidement les barrages nécessaires et arrêter les progrès de l’ennemi. A été tué glorieusement en maintenant l’occupation de la position qui lui avait été confiée »4. Il est décoré de la Légion d’honneur et de la croix de guerre avec palme à titre posthume5.
1 Acte de naissance n°12 de Gontran Jean René Gaston de Wittet du registre des naissances de l’année 1881 de Vernou-en-Sologne, Archives départementales du Loir-et-Cher, 1 MIEC 271 R1.
2 Registre matricule de la classe 1901 du n°1 au n°500 du 2ème bureau de la Seine, Archives de Paris, D4R1 1113.
3 Le Gaulois, 19 décembre 1917, p. 2.
4 L’Action française, 7 novembre 1917.
5 Tableau d’honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, Paris, Le Fare, 1921, p. 976.