BALLAY (Irénée)


6 janvier 1868 à Adelans-et-le-Val-de-Bithaine (Haute-Saône) – mort pour la France le 13 mars 1918 à Vienne-le-Château (Marne).

Irénée Ballay
© L’Illustration

Sorti du lycée de Grenoble en 1887, il se destine à une carrière d’officier en intégrant la promotion Tombouctou de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Le 20 octobre 1902, il épouse Marie-Thérèse Julie Louise Feitu à Plancher-Les-Mines (Haute-Saône). Elle est la sœur de René Feitu, médecin-chef de l’hôpital Guichard où plusieurs membres des Dames royalistes se dévouent au service des blessés durant la Grande Guerre. Mobilisé en août 1914, Irénée Ballay est chef de bataillon au 305ème RI et blessé à la jambe droite par balle le 20 septembre en combattant à Confrécourt (Aisne). Il est promu officier de la Légion d’honneur le 14 novembre 1916 avec le motif suivant : « Le 26 octobre 1916, ayant reçu l’ordre de porter son bataillon à l’attaque d’une position ennemie, a exécuté sa marche d’approche avec le plus grand ordre malgré un violent bombardement. A atteint les objectifs fixés et les a occupés et organisés malgré plusieurs contre-attaques ennemies, dont à tous un bel exemple de calme, de sang-froid et de décision. Cette nomination comporte la croix de guerre avec palme »[1]. Il est tué par un obus au secteur du Four de Paris le 13 mars 1918[2].


[1] L’Action française, 15 janvier 1917, 12 septembre 1918.

[2] Archives nationales, base de données Léonore, dossier Légion d’honneur (L0098077).


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