LOUVET (Jean)


4 janvier 1891 à Limoges (Haute-Vienne) – mort pour la France le 8 septembre 1914 à Châtelraould-Saint-Louvent (Marne).

Jean Louvet est le fils d’Eugène Marie André Louvet, avoué à la cour d’appel de Limoges, et de Jeanne Marie Isabelle Fontaneau, sans profession[1]. D’abord basé à Limoges, il rejoint les Camelots du Roi du 6ème arrondissement de Paris. Avec Antoine de Vazelhes, il devient délégué général des Étudiants d’AF pour l’Institut agronomique[2]. Courant 1913, il n’hésite pas à risquer la prison en prenant l’initiative de manifestations contre un professeur favorable aux antimilitaristes contre la loi des trois ans. Le 8 octobre, il est incorporé au 107ème RI. Promu caporal le 1er avril 1914, il est frappé d’une balle au front le 8 septembre suivant, en quittant volontairement l’abri de la tranchée pour porter secours à un camarade blessé[3]. Un service funèbre est célébré en sa mémoire à Limoges le 27 octobre 1914. L’Action française indique qu’il avait aussi milité dans sa ville natale[4].


[1] Acte de naissance n°19 de Jean Marie Frédéric Louvet du registre des naissances de l’année 1891 de Limoges, Archives départementales de la Haute-Vienne, 3 E 85/326.

[2] L’Action française, 30 octobre 1914.

[3] Registre matricule de la classe 1911 du n°1501 au n°2000 de Limoges, Archives départementales de la Haute-Vienne, 1 R 726.

[4] L’Action française, 16 décembre 1919, p. 3.


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