12 novembre 1894 à Marvejols (Lozère) – mort pour la France le 4 octobre 1915 à Wanquetin (Pas-de-Calais).
Jean Cavalier est le fils de Camille Eugène Cavalier, expert géomètre, et d’Eugénie Christine Favier, sans profession1. Tonsuré avant la Grande Guerre, il s’engage volontairement au 34ème RAC pour trois ans le 1er avril 1914. Le jeune Jean Cavalier prend part aux batailles de la Marne et de Champagne et est promu brigadier-fourrier le 17 octobre 19142. L’année suivante, il combat ensuite au Bois-le-Prêtre et en Artois et obtient sa seule citation à l’ordre du régiment le 13 mai 1915 : « Très bon brigadier ». Mort pour la France le 4 octobre 1915, il est honoré de la médaille militaire à titre posthume3. L’Action française ne manque pas de partager une note anonyme adressée par un professeur d’un petit séminaire, au sujet de Jean Cavalier : « Il se laissa […] pendant quelque temps, effrayer par l’AF qu’il ne connaissait pas assez. Mais son caractère loyal, franc et généreux, ne lui permettait pas de s’en tenir là. Et il étudia, et il arriva. Vous n’aviez pas de disciple plus ardent et plus fidèle »4.
1 Acte de naissance n°219 de Jean René Camille Marie Cavalier du registre des naissances, mariages et décès de l’année 1894 de Sens, Archives départementales de la Lozère, 4 E 092/39.
2 Registre matricule de la classe 1914 du n°1 au n°500 de Périgueux, Archives départementales de la la Dordogne, 02R1086.
3 Livre d’or du clergé et des congrégations (1914-1922), Paris, Bonne Presse, tome 1, 1925, p. 370.
4 L’Action française, 20 octobre 1915.