29 septembre 1887 à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) – mort pour la France le 4 septembre 1916 au tunnel de Tavannes (Meuse).
Michel Élie est le fils de Jean Edmond André Robert Vincent Élie, inspecteur des forêts, et de Marie Louise Vincent, sans profession[1]. Avant-guerre, il fait des études de droit puis travaille dans les assurances-vie au 38, rue du Grand Berger à Nancy[2]. Président des Camelots du Roi de Nancy, il dispense des conférences traitant de la franc-maçonnerie[3]. Mobilisé en 1914, il est évacué après dix-huit mois de front, pour raison de santé, dans une ambulance[4]. Brancardier à la 73ème DI, il est finalement tué à l’ennemi sous Verdun le 4 septembre 1916.
[1] Acte de naissance n°91 de Michel Élie du registre des naissances de l’année 1887 de Sisteron, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1MI5/1292.
[2] L’Action française, 7 janvier 1916.
[3] Ibid., 8 avril 1913.
[4] Ibid., 17 octobre 1916.