31 octobre 1883 à Bernis (Gard) – mort le 5 novembre 1958 dans la même ville.
Né le 31 octobre 1883 à Bernis, Louis-Antoine Aucan est le fils Joanin Aucan, propriétaire, et de Marie Auger, sans profession[1]. Agriculteur à l’âge de vingt ans, il effectue son service militaire entre le 15 novembre 1904 et le 12 juillet 1907 au sein du 40ème RI[2]. Après cette expérience, il adhère aux Camelots du Roi de sa ville natale. Mobilisé en août 1914, Louis-Antoine Aucan participe aux premiers combats et souffre d’une blessure le 10 septembre 1914. Le 20 décembre suivant, il est gravement blessé au bois des Forges. Sa blessure exige l’ablation de son œil gauche puis il est soigné à Toulon[3]. Son dévouement lui vaut d’être décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme avec le motif suivant le 13 août 1915 : « A donné le 21 décembre 1914 le plus bel exemple de bravoure et de courage, en se portant en avant de sa section jusqu’aux réseaux de fils de fer ennemis. Blessé grièvement a perdu l’œil gauche »[4]. Le 22 août 1918, il épouse Marie Augustine Paule André à Concoules (Gard) dont il a deux fils. Louis-Antoine Aucan exerce ensuite comme propriétaire et viticulteur, puis décède à Bernis le 5 novembre 1958.
[1] Acte de naissance n°14 de Louis-Antoine Aucan du registre des naissances de l’année 1883 de Bernis, Archives départementales du Gard, 5 E 1979.
[2] Registre matricule de la classe 1903 du n°501 au n°750 de Nîmes, Archives départementales du Gard, 1 R 911.
[3] L’Action française, 17 avril 1915.
[4] L’Action française, 26 août 1915.