27 mai 1896 à Aurillac (Cantal) – mort pour la France le 26 juillet 1917 à Bezonvaux (Meuse).
Antonin Coste est le fils de Jean Coste, employé de chemin de fer, et de Marie Berthe Debrieu, sans profession[1]. Trop jeune pour être mobilisé en 1914, il est incorporé le 12 avril 1915 au 10ème RI avant d’être transféré au 101ème RI le 16 juillet 1916. Au printemps 1917, il fait l’objet d’une citation à l’ordre de la division le 26 avril : « Très belle conduite au feu le 16 avril 1917 ». Promu caporal le 17 avril, il est tué trois mois plus tard, dans le secteur de Marceau près de Bezonvaux. Son sacrifice fait l’objet d’une citation à l’ordre du régiment le 28 juillet 1917 : « Caporal dévoué et énergique, a été tué le 26 juillet 1917 par éclat d’obus ». La croix de guerre avec étoile de bronze et d’argent lui est décernée[2]. Avant-guerre, Antonin Coste exerçait comme ébéniste et appartenait à la section d’AF de Dijon. L’Action française salue la mémoire de ce militant : « Ce jeune ouvrier était de ceux qu’on n’oublie pas ; son caractère le faisait aimer de tous ; il était assidu à nos réunions et prenait une part active à la diffusion du journal. À l’atelier, il savait relever vertement les calomnies colportées contre Monseigneur le duc d’Orléans ; un jour, pour ce motif, il fut renvoyé par son patron et dut chercher ailleurs un emploi. Antonin Coste appartenait à la confession protestante »[3].
[1] Acte de naissance n°147 d’Augustin Antonin Coste du registre des naissances de l’année 1894 à 1897 d’Aurillac, Archives départementales du Cantal, 5 MI 39/1.
[2] Registre matricule de la classe 1916 du n°1 au n°500 de Dijon, Archives départementales des Hautes-Pyrénées, R 2524.
[3] L’Action française, 29 novembre 1917.