21 décembre 1871 dans le 6ème arrondissement de Paris – mort pour la France le 24 octobre 1914 à Bar-le-Duc (Meuse).
François Keller est le fils d’Émile Keller, comte romain et député protestataire de l’Alsace. Son père avait dû quitter l’armée à la suite d’accidents répétés en service commandé et d’une mission en Indochine qui avait ruiné sa santé. François Keller entre à l’école polytechnique le 21 octobre 1890 dont il sort comme lieutenant d’artillerie[1]. Il est un des plus anciens abonnés de L’Action française[2]. À la déclaration de guerre, il obtient de partir pour le front mais meurt à l’hôpital de Bar-le-Duc le 24 octobre 1914, des fatigues excessives qu’il avait endurées les premières semaines du conflit. Il reçoit une citation posthume en laissant deux jeunes enfants et une veuve. Il est décoré de la légion d’honneur à titre posthume et de la croix de guerre avec étoile de bronze[3].
[1] Registre matricule de la classe 1891 du n°1501 au n°2000 du 3ème bureau de la Seine, Archives de Paris, D4R1 661.
[2] L’Action française, 19 avril 1915.
[3] Tableau d’honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, Paris, Le Fare, 1921, p. 476.