PAVY (Edmond)


10 juillet 1888 à Nantes (Loire-Atlantique) – mort pour la France le 31 juillet 1915 à Soupir (Aisne).

Edmond Pavy est le fils d’un couple de bouchers, François Étienne Pavy et Marie Jeanne Gicquel[1]. Devenu boucher en gros, il élit domicile au 86 Boulevard de Grenelle dans le 15ème arrondissement de Paris et adhère la section de la ligue d’AF de son secteur. En 1909, il est exempté du service militaire en raison d’une rhinite atrophique avec ozène. En avril 1914, il adresse dix francs à L’Action française pour la souscription destinée à « la propagande du journal et contre l’or juif »[2]. Il renouvelle le même soutien au mois de décembre[3]. Au début de la Première Guerre mondiale, le conseil de révision le classe dans le service armé. Le 21 octobre 1914, il est engagé pour la durée de la guerre et rejoint le 21ème RA. Edmond Pavy est transféré au 44ème RA le 19 juillet 1915. Il est tué à l’ennemi le 31 juillet 1915 dans les tranchées de Soupir[4]. Sa mort fait l’objet d’une citation à l’ordre de la brigade : « Remplissant les fonctions d’agent de liaison dans la tranchée au cours d’un tir de canons de 58, a été tué à son poste, alors que bravement et avec le plus grand sang-froid, il continuait à assurer son service sous un feu violent de l’artillerie et des minenwerfer ennemis »[5].


[1] Acte de naissance n°325 d’Edmond Pavy du registre des naissances de l’année 1888 du 4ème canton de Nantes, Archives municipales de Nantes, 1E 1840/1.

[2] L’Action française, 26 avril 1914, p. 2.

[3] L’Action française, 27 décembre 1914, p. 3.

[4] Registre matricule de la classe 1908 du n°5001 au n°5500 du 2ème bureau de la Seine, Archives de Paris, D4R1 1468.

[5] L’Action française, 3 octobre 1915.


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