ALAUX (Joseph)


23 octobre 1885 à Caylus (Tarn-et-Garonne) – mort le 4 décembre 1962 à Golfech (Tarn-et-Garonne).

Joseph Alaux
© Livre d’or du clergé et des congrégations (1914-1922), Paris, Bonne Presse, tome 1.

Originaire de Caylus, Joseph Alaux est le fils de Jean Alaux, tailleur d’habits, et d’Appolonie Delrieu, sans profession[1]. Alors qu’il est séminariste, il s’engage volontairement dans l’armée le 6 octobre 1905, pour une durée trois ans à la mairie de Montauban[2]. Il est envoyé dans la disponibilité au bout d’un an et même réformé pour une affection organique du cœur, puis poursuit ses études ecclésiastiques. Ordonné prêtre, il est nommé vicaire de l’église Saint-Jean Baptiste de Villenouvelle à Montauban. Rappelé à l’activité lors de la mobilisation générale, il est classé dans le service auxiliaire en décembre 1914. Il est notamment affecté à la 18ème section d’infirmiers militaires pour l’hôpital n°57 de Toulouse en mars 1915. Le 16 avril 1915, il est classé dans le service armé le 16 avril suivant puis versé dans le service auxiliaire à l’ambulance de Vitry-le-François en septembre. En mai 1916, il prodigue ses soins à l’ambulance 2/151 puis à l’hôpital central de Bar-le-Duc à la fin de l’année. L’abbé Alaux sert ensuite au sein du 91ème RI fin mars 1917 puis au 170ème RI à compter du 17 mai. Le 25 octobre 1917, ses nombreux services rendus sont salués de cette citation : « Brancardier de tout premier ordre, s’étant particulièrement distingué le 18 octobre. S’est présenté comme volontaire pour remplir plusieurs missions dangereuses, et est arrivé le premier pour travailler sous un bombardement intense, au sauvetage d’hommes enfouis sous un éboulement ». À partir de 1916 et jusqu’au terme de la guerre, il prend part aux batailles suivantes : Verdun, Chemin des Dames, La Malmaison, Laffaux, Château-Thierry, Bézu-Saint-Germain, Champagne et les Ardennes. Le 7 septembre 1918, il reçoit cette deuxième citation : « Brancardier de tout premier ordre se faisant, à chaque affaire, remarquer par son ardent courage. Entraîne sans arrêt son équipe à l’avant et dans les points les plus périlleux, secourant les blessés jusqu’à l’extrême limite de ses forces »[3]. Étant un « vaillant ami » de l’AF, sa citation est partagée dans L’Action française[4]. Il achève la Première Guerre mondiale distingué de la croix de guerre avec étoile de bronze et poursuit son sacerdoce à Montauban. Sa fiche matricule précise qu’il bascule au 16ème RTS le 15 février 1922[5]. L’abbé Joseph Allaux meurt le 4 décembre 1962 à Golfech.


[1] Acte de naissance n°87 de Joseph Allaux du registre des naissances de l’année 1885 de Caylus, Archives départementales du Tarn-et-Garonne, 6 E 038-44.

[2] Registre matricule de la classe 1905 du n°1001 au n°1500 de Montauban, Archives départementales du Tarn-et-Garonne, 89 R 142.

[3] Livre d’or du clergé et des congrégations (1914-1922), Paris, Bonne Presse, tome 1, 1925, p. 10.

[4] L’Action française, 2 janvier 1918.

[5] Livre d’or du clergé et des congrégations (1914-1922), Paris, Bonne Presse, tome 1, 1925, p. 10.


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