11 août 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) – mort le 22 juin 1938 à Couffé (Loire-Atlantique).
Né le 11 août 1889 à Nantes, Manuel Alonso est le fils de Manuel Alonso, négociant d’origine espagnole, et de Marie Eugénie Françoise Chaigneau, sans profession[1]. Employé de banque, il effectue son service militaire au 1er BCP entre octobre 1910 et octobre 1912. L’Action française précise que ce Camelot du Roi nantais « avait acquis la qualité de Français afin de faire son service militaire en France » [2] du fait de ses origines espagnoles. Lors de la Grande Retraite, il est blessé par des éclats d’obus le 4 septembre 1914, qui se logent dans la partie interne de sa tête humérale gauche. Soigné à l’hôpital de la Croix-Rouge de Nantes, il est réformé n°1 puis renvoyé dans ses foyers le 18 août 1915[3]. Il conserve en séquelles une limitation très prononcée des mouvements de l’épaule gauche. Son service est récompensé par la croix de guerre avec étoile d’argent et une citation à l’ordre du jour : « Bon brave soldat faisait partie d’un groupe qui couvrait la retraite le 4 septembre 1914 lorsqu’il fût grièvement blessé au bras ». Après cela, il travaille comme commerçant d’oranges. Le 27 novembre 1917, il épouse dans sa ville natale, Agnès Lucie Mélanie Richard, sans profession, dont il a une fille née en 1920[4]. Manuel Alonso meurt le 22 juin 1938 à Couffé.
[1] Acte de naissance n°198 du registre des naissances de l’année 1889 du 5ème canton de Nantes, Archives municipales de Nantes, 1 E 1764.
[2] L’Action française, 3 décembre 1914.
[3] Registre matricule de la classe 1909 du n°3001 au n°3500 de Nantes, Archives départementales de la Loire-Atlantique, 1 R 1233.
[4] Acte de mariage n°137 de Manuel Alonso et Agnès Lucie Mélanie Richard du registre des mariages de l’année 1917 du 5ème canton de Nantes, Archives municipales de Nantes, 1 E 2322.