17 janvier 1889 à Aurillac (Cantal) – mort pour la France le 25 août 1914 à Bazien (Vosges).

Émile Delmont est le fils de Raymond Philippe Delmont, négociant, et de Marie Monloubou, sans profession[1]. Il est notamment le neveu de Monseigneur Théodore Delmont[2]. Durant sa jeunesse, il devient un des premiers propagandistes de l’AF dans le Cantal avec son frère, Henri, devenu secrétaire de la section d’Aurillac[3]. Étudiant en théologie, il est appelé au service militaire en octobre 1910 et intègre le 38ème RI[4]. L’année suivante, il est transféré au 139ème RI où il passe le grade de caporal au mois d’avril puis celui de sergent en septembre. Il est envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1912 et se destine au sacerdoce. Lorsque la guerre est déclenchée, il est sous-diacre au séminaire de Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux[5]. Mobilisé au service auxiliaire comme sergent au 139ème RI, le 3 août 1914, il participe aux actions menées à Blamont-Cirey, Petit-Mons, Sarrebourg, Baccarat et Rambervillers. Une médaille militaire posthume lui est décernée le 18 octobre 1919 avec la citation suivante : « A fait vaillamment son devoir dès les premiers combats. Tombé glorieusement pour la France le 25 août 1914 au combat de Bazien »[6].
[1] Acte de naissance n°12 d’Émile Marius Firmin Delmont du registre des naissances de l’année 1889 d’Aurillac, Archives départementales du Cantal, 5 MI 38/4.
[2] Prêtre et docteur ès lettres, Théodore Delmont est également prélat de la maison de sa Sainteté et professeur aux facultés catholiques de Lyon.
[3] L’Action française, 3 décembre 1914.
[4] Registre matricule de la classe 1909 du n°1 au n°946 d’Aurillac, Archives départementales du Cantal, 1 R 1684.
[5] L’Action française, 2 janvier 1919.
[6] Livre d’or du clergé et des congrégations (1914-1922), Paris, Bonne Presse, tome 1, 1925, p. 595.